Les personnes prêtes à venir en aide aux autres sont indispensables à la société. Parmi elles, on retrouve les pompiers volontaires qui jouent un rôle essentiel au sein de notre communauté. Ils pratiquent un métier de vocation qui demande beaucoup de dévouement et de passion pour être au service du public. Voici comment être pompier volontaire (SPV), les conditions requises pour s’engager, les missions qui vous attendent et les indemnités que vous pouvez percevoir.
Les conditions pour être pompier volontaire
Pour s’engager en tant que SPV, certaines conditions sont requises. Tout d’abord, il faut être âgé de 16 ans au minimum. Une autorisation parentale est donc nécessaire pour les mineurs. Il ne faut d’ailleurs pas avoir atteint l’âge de la retraite. Les jeunes de moins de 18 ans peuvent rejoindre les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) afin de se préparer au mieux à cette mission.
Une condition physique et médicale adaptée
Le futur pompier volontaire doit également être en bonne santé et posséder une aptitude physique compatible avec l’exercice des fonctions de sapeur-pompier. Un examen médical réalisé par un médecin de sapeurs-pompiers sera nécessaire pour valider cette condition.
L’engagement en tant que pompier volontaire
Une fois ces conditions remplies, le candidat devra se rendre auprès de son centre de secours local et remplir un dossier de candidature. Cela lui permettra de mieux connaître les missions qui l’attendent et d’évaluer sa motivation pour s’engager en tant que pompier volontaire.
La formation initiale
Après avoir été recruté, le futur pompier volontaire devra suivre une formation initiale d’environ 250 heures réparties sur plusieurs mois. Cette formation a pour objectif de lui donner les compétences nécessaires pour assurer ses missions en toute sécurité. Elle est composée de plusieurs modules, tels que la lutte contre l’incendie, le secours aux personnes ou encore la prévention des risques.
L’engagement opérationnel
Une fois formé, le pompier volontaire s’engage à être disponible pour assurer ses missions selon les besoins du centre de secours auquel il est affecté. Il doit ainsi répondre à diverses sollicitations. C’est notamment le cas des interventions, formations, exercices et diverses activités liées à la vie du centre de secours. Le temps de disponibilité moyen d’un pompier volontaire est de 60 heures par mois, mais il peut varier en fonction des centres de secours et des besoins locaux.
Les missions du pompier volontaire
En tant que pompier volontaire, vous serez amené à effectuer différentes missions pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que la protection de l’environnement. Parmi ces missions, on retrouve :
La lutte contre les incendies
C’est l’une des missions principales du pompier volontaire : intervenir sur des feux de bâtiments, de véhicules ou encore de forêts pour protéger les personnes et les biens en danger.
Le secours aux personnes
Les pompiers volontaires sont également très sollicités pour venir en aide aux victimes d’accidents, de malaises ou d’autres situations d’urgence. Ils doivent alors assurer la prise en charge et le transport de ces personnes vers les structures de soins adaptées.
La prévention des risques
Enfin, les pompiers volontaires ont un rôle important dans la prévention des risques. Ils interviennent notamment en effectuant des visites de contrôle auprès des établissements recevant du public (ERP). Puis, ils participent aussi à des actions de sensibilisation auprès de la population.
Les indemnités perçues par les pompiers volontaires
Notez que le métier de pompier volontaire n’est pas rémunéré à proprement parler. Les SPV ne sont en effet pas des salariés, mais des bénévoles qui s’engagent au service de leur communauté. Toutefois, ils perçoivent des indemnités horaires pour compenser les heures passées en intervention, en formation ou en exercice. Ces indemnités varient en fonction du grade, de l’ancienneté et des responsabilités de chaque pompier volontaire.
De plus, certains avantages sociaux sont accordés aux pompiers volontaires. Ils bénéficient, entre autres, de la couverture sociale (santé, accident du travail, retraite). Leur métier offre en outre des facilités d’accès à la formation tout au long de leur engagement.
