L’Université de Rochester examine des affiches ‘Wanted’ accusant le personnel de crimes de guerre liés au conflit à Gaza

L’Université de Rochester est en train d’enquêter sur l’apparition de centaines d’affiches ‘Wanted’ qui accusent des membres de son personnel de contribuer à un nettoyage ethnique à Gaza. Ces affiches, apparues sur le campus, portent des accusations de mauvaise utilisation du pouvoir, d’intimidation et de racisme. Cet incident survient dans un contexte de division sur la position des États-Unis dans le conflit israélo-palestinien, notamment dans les universités américaines. La présidente de l’université, Sarah Mangelsdorf, a qualifié cet acte de perturbant et intimidant, soulignant qu’il allait à l’encontre des valeurs de l’établissement. Elle a également mentionné que certaines personnes visées semblent avoir été ciblées en raison de leur appartenance à la communauté juive, qualifiant l’incident d’antisémitisme. Le département de la sécurité publique enquête sur cette action comme un acte de vandalisme.

tensions sur le campus de l’université de rochester

L’Université de Rochester a récemment été le théâtre d’une controverse alors que des centaines d’affiches « Wanted » ont été découvertes sur le campus. Ces affiches accusaient certains membres de la communauté universitaire de complicité dans une supposée « purification ethnique » à Gaza. Cet incident est survenu en plein milieu de la guerre qui fait rage à Gaza, créant une fracture au sein des étudiants et du personnel universitaire. Certaines voix s’élèvent pour dénoncer un usage abusif du pouvoir et des actes de racisme, exacerbant les tensions existantes au sein de la communauté.

enquête de l’université et réactions internes

Face à cette situation, l’administration de l’université, représentée par la présidente Sarah Mangelsdorf, a qualifié cet acte de perturbateur et contraire aux valeurs de l’université. Elle a souligné que certaines personnes représentées sur les affiches semblent avoir été ciblées en raison de leur appartenance à la communauté juive, ce qui est perçu comme de l’antisémitisme. Tandis que l’université s’attèle à la tâche fastidieuse de retirer ces affiches, les services de sécurité enquêtent sur ces événements, marqués par un débat interne entre les associations étudiantes sur la nature antisémite ou politique des messages portés par ces affiches.

contexte géopolitique et implications financières

Le contexte international actuel, marqué par le conflit israélo-palestinien, amplifie les débats sur le campus. L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a exacerbé les tensions, provoquant un lourd bilan humain des deux côtés. L’université doit jongler avec des tensions internes à travers ses investissements de près de 7.8 millions de dollars dans des intérêts liés à Israël. Ce lien financier alimente les appels à la désinvestissement de la part des groupes de protestation, qui voient dans ces investissements une complicité avec le gouvernement israélien. Dans ce contexte, des entités comme la Jewish Voice for Peace essaient de dissocier critiques du gouvernement israélien et antisémitisme, une nuance cruciale pour maintenir une paix relative sur le campus.