Le secteur de la santé englobe des métiers passionnants et richement variés. En suivant une formation d’ambulancier, vous pouvez intégrer la grande famille des professionnels qui passent leur temps à soigner leurs prochains et à sauver des vies. Découvrez à travers ces quelques lignes le parcours pour devenir responsable de la prise en charge et du transport de patients dans un véhicule spécialement équipé.
Qu’est-ce qu’un ambulancier ?
Un ambulancier est un professionnel de la santé à part entière. Sa mission principale consiste de prendre en charge les personnes malades, blessées ou en situation de handicap. Il ou elle les conduit à l’hôpital, en clinique ou tout autre établissement de soins. Pour exercer ce métier, il lui faut savoir manipuler avec précaution et maîtrise les patients. Les manœuvres de manutention, ainsi que les premiers secours n’ont plus de secret pour lui. De plus, l’ambulancier est responsable de la bonne tenue du véhicule et de son matériel médical. Sa profession demande rigueur, organisation et réactivité.
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La formation d’ambulancier se décline en plusieurs cursus
Ambulancier diplômé d’État (DEA).
Cette formation, d’une durée de 630 heures, se déroule en alternance entre l’école et l’entreprise. La DEA comprend des cours théoriques, des travaux pratiques et un stage en entreprise de 280 heures.
Auxiliaire ambulancier
Ce parcours est moins long que le précédent, puisqu’il s’agit d’une formation de 70 heures. Toutefois, il permet d’acquérir les compétences de base pour exercer le métier d’ambulancier. Le cursus inclut notamment les gestes de manutention et de premiers secours.
Formation continue
Les ambulancier peuvent se former tout au long de leur carrière. Ils enrichissent leurs compétences grâce à des stages de perfectionnement ou de spécialisation. Certains ambulanciers se spécialisent en pédiatrie, en situations d’urgence, etc.
La formation ambulancier est accessible aux personnes âgées de 18 ans et plus, titulaires d’un permis de conduire valide depuis au moins trois ans. Le parcours exige l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence niveau 1 (AFGSU 1) ainsi que le certificat d’aptitude physique délivré par un médecin agréé.
Les compétences requises pour être conducteur d’ambulance
Au-delà de la formation, un bon ambulancier doit posséder certaines compétences techniques et relationnelles :
- Conduite sécuritaire : l’ambulancier doit être capable de conduire son véhicule avec prudence, même dans des conditions difficiles (encombrement, intempéries, etc.).
- Maîtrise des gestes de manutention : le professionnel doit être capable de manipuler les patients avec douceur et précision, en veillant à leur confort et à leur sécurité.
- Connaissance des dispositifs médicaux : l’ambulancier doit savoir utiliser les différents équipements présents dans son véhicule (brancard, fauteuil roulant, matériel de réanimation, etc.).
- Capacité d’adaptation : chaque patient est unique et l’ambulancier doit pouvoir s’adapter rapidement aux différentes situations qu’il rencontre.
- Sens du relationnel : l’ambulancier est souvent le premier interlocuteur du patient et de sa famille ; il doit donc faire preuve d’empathie, de patience et de diplomatie.
La déontologie et les valeurs propre à ce métier
Comme tout professionnel de la santé, l’ambulancier est soumis à un code de déontologie qui encadre strictement l’exercice de sa profession. Parmi les obligations déontologiques, il est tenu par le respect de la confidentialité. Il garde le secret médical et garantit la protection des données personnelles de ses patients.
Ensuite, l’éthique professionnelle exige à l’ambulancier de toujours agir dans l’intérêt du patient et traiter toutes les personnes qu’il transporte avec équité, sans discrimination. Sa responsabilité couvre la sécurité des patients qu’il transporte, ainsi que de la qualité des soins qu’il leur apporte. Par ailleurs, il doit veiller à son propre bien-être et à celui de ses collègues. Cela implique par exemple le respect du temps de repos réglementaires.
L’engagement dans la formation continue reste un devoir. Un ambulancier doit en effet se tenir informé des évolutions techniques et théoriques liées à son métier dans le but d’assurer une prise en charge optimale de ses patients.
Le permis de conduire spécifique pour les ambulanciers
En plus des formations mentionnées ci-dessus, un ambulancier doit également posséder un permis de conduire D ou D1. Ce document lui donne l’autorisation de prendre en main les véhicules de transport de personnes. Pour l’obtenir, il faut être âgé de 21 ans minimum et suivre une formation théorique et pratique en auto-école. Cette démarche inclut des cours sur le code de la route, la conduite sécuritaire, la mécanique. Elle est complétée par une formation sur l’entretien du véhicule, ainsi que la gestion des situations d’urgence.
Perspectives d’évolution après une formation ambulancier
Une fois diplômé et expérimenté, un ambulancier peut envisager plusieurs possibilités d’évolution professionnelle :
- Se spécialiser : par exemple, en devenant formateur aux gestes de premiers secours, ambulancier en pédiatrie, etc.
- Créer son entreprise : un ambulancier peut choisir de monter sa propre société de transport sanitaire. Il pourra s’établir à son compte à condition de remplir certaines conditions d’expérience et de formation (par exemple, une attestation de capacité de gestion).
Pour terminer, le métier d’ambulancier est accessible après une formation rigoureuse. Les personnes motivées pour l’exercer doivent faire preuve de professionnalisme et garantir la qualité des soins apportés aux patients. Quoi qu’il en soit, les perspectives d’évolution sont nombreuses. A moins de vouloir pratiquer cette profession toute une vie, il est toujours possible de migrer vers d’autres postes. Lisez notre article sur la formation d’infirmier.
La qualité de vie des ambulanciers
Le métier d’ambulancier est exigeant, avec des horaires atypiques et un engagement physique et émotionnel important. Cependant, il offre aussi de nombreux aspects positifs qui contribuent à une bonne qualité de vie professionnelle.
Tout d’abord, le sentiment d’utilité est très présent chez les ambulanciers. Ils savent que leur travail est essentiel pour venir en aide aux personnes malades ou blessées. Cette dimension humaine procure un sentiment de fierté et d’accomplissement personnel. De plus, le contact privilégié avec les patients permet de tisser des liens forts. Certains ambulanciers nouent de véritables relations d’amitié avec les personnes qu’ils transportent régulièrement.
L’autonomie est un autre atout de la profession. Sur le terrain, l’ambulancier travaille sans supervision directe. Il doit prendre des initiatives et faire preuve de responsabilité. Cette marge de manœuvre est source de motivation et d’épanouissement pour de nombreux ambulanciers.
Le travail en équipe est également un point fort du métier. Les ambulanciers développent une réelle complicité avec leurs collègues. Ils doivent pouvoir compter les uns sur les autres en cas de situations difficiles. Cette entraide contribue à souder les équipes.
En outre, le métier offre des opportunités d’évolution professionnelle, par exemple en devenant formateur ou en créant sa propre entreprise. Ces perspectives permettent de rester motivé sur le long terme.
Bien sûr, la profession comporte aussi des contraintes, comme le travail de nuit, le stress ou la confrontation à la souffrance. Mais de nombreux ambulanciers trouvent dans leur métier un équilibre entre engagement professionnel et épanouissement personnel. Grâce à leur utilité sociale et aux relations humaines enrichissantes, leur qualité de vie au travail reste très satisfaisante.
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